Exposition n° 1
Exposition n° 2
Familles du XXe siècle à Cavaillon
Exposition n° 3
Exposition n° 4
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Kabellion Histoire & patrimoine de Cavaillon
Sauvegarde & mise en valeur du patrimoine cavaillonnais
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Ouvrages d'auteurs cavaillonnais
Peintre sculpteur à Lacoste par Yves Le Mahieu Disponible au Foyer Rural de Lacoste 15€ |
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André Hyacinthe Sabatier Par Jean Giroud En savoir + |
CASTIL-BLAZE Histoire d'un quartier Par Jean Giroud et Jean-Claude Pieri En savoir + |
Par Jean Giroud |
Cavaillon en images Par Hélène Chevaldonné-Maignan |
Cavaillon et la peste de 1720 Par Jean Giroud |
Cavaillon et ses maires Par Jean Giroud |
Cavaillon et Vieux-les-Asfeld Par Jean Giroud |
Cavaillon fait la fête Par Jean-Claude Pieri & Jean Giroud |
Cavaillon se souvient 1939-1945 Par Jean Giroud |
Cavaillon, un patrimoine en reconnaissance Par les Monuments Historiques |
César de Bus |
De la rouelle à l'étoile Par Jean Giroud |
Franchir la Durance à Cavaillon Par Jean-Claude Pieri |
Histoire des rues et quartiers de Cavaillon Par Jean Giroud En savoir + |
Hommage à Maurice Duruflé Par le Musée de Louviers |
Ouvrage collectif : Jacques Maigne et al. Photographies : Stéphane Barbier, Bruno Doan... |
La cathédrale et l'arc romain de Cavaillon Par Jules Zwaab |
La frise romane nord de la cathédrale Par Elisabeth Sauze |
Le Luberon de Cavaillon Par Jean Giroud |
Le pont de la Canaù Par Robert Sadaillan |
Le monument Gambetta Par Jean Giroud |
Les évêques de Cavaillon et leurs armoiries Par Les Amis de la Cathédrale et du Vieux-Cavaillon |
Les monuments aux Morts dans le Vaucluse Par Jean Giroud, R. & M. Michel |
Les ordres religieux à Cavaillon Par Jean Giroud |
Les puits et fosses de la colline Saint-Jacques à Cavaillon Par André Dumoulin |
Les santons en cire de Saint Véran Par Les Amis de la Cathédrale et du Vieux-Cavaillon |
Les sculptures de Jean-Baptiste Lafitte à la Cathédrale de Cavaillon (1860) Par Les Amis de la Cathédrale et du Vieux-Cavaillon |
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Les Vignères Par Nicole Balsan, Michèle Comte, Jean Giroud François Guyonnet & Nathalie Salles |
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Louis Comte, paysan, photographe Par Robert Forniès & Charles Sylvestre |
Mourir à Cavaillon Par Jean Giroud |
14-18 Nos soldats témoignent Par Jean Giroud |
Per la glori dou terraïre cavaiounen Petite histoire du félibrige cavaillonnais |
Par Jean Giroud |
Par Olivier Guillaumont |
Par Jean-Claude Pieri 1e partie 2e partie
♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ 8/ LE DEROULEMENT DES FETES ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦
De 1937 à 1939, les fêtes se déroulent sur quatre jours au mois de juillet. Lors de la reprise, en 1945, leur durée est raccourcie à trois jours. Comme la plupart des fêtes votives, celle de Castil-Blaze propose les habituelles animations qui amusent petits et grands : mât de cocagne, courses de brouettes, de sacs, de tonneaux, de chevaux de bois, de carrioles, etc. Quelques attractions foraines s'installent dans la cour de l'école de filles (manège enfantin, stand de tir, auto tamponneuses, etc.).
En soirée, se succèdent apéritif-concert, bal public sans oublier la traditionnelle retraite aux flambeaux animée par les fanfares réputées que sont « L'Amicale Avant-garde Cavaillonnaise », « Le Rallye Cavaillonnais » ou encore « La Sirène Chevalblanaise ». Lors de la dernière soirée, un grand feu d'artifice illumine la place.
Pendant toute la durée des fêtes, se déroulent de nombreux concours de boules au cours desquels s'affrontent les meilleurs joueurs de la région. Ils sont organisés par « La Boule Joyeuse de Castil-Blaze », chère au président Claude Maréchal, monsieur le Maire.
Les revendeurs locaux de TSF (Claudet, Roche, Félix) assurent la radiodiffusion quotidienne des événements, entrecoupée par les chansons dédicacées du « Disque des Auditeurs ». Le photographe Jacques Chardon en filme le déroulement et le projette ensuite aux Cavaillonnais lors des séances du ciné club local dont il est le président.
Chaque année, pour rendre les fêtes plus attractives, le Comité propose de nouvelles animations farfelues et délirantes qui attirent de nombreux spectateurs enthousiastes. En 1937, sur le cours Gambetta se déroule une grande course de triporteurs disputée par tous les garçons-livreurs des commerces locaux utilisant ce curieux tricycle. C'est la première fois qu'une telle compétition est proposée aux Cavaillonnais. En 1939, un concours de grimaces permet de découvrir les talents cachés des jeunes bambins de la place ainsi qu'une illustration tout à fait réaliste du célèbre refrain de l'hymne montmartrois « Monte là-d’ssus, tu verras... » !
Course de triporteurs | Concours de grimaces |
L'année 1945 est marquée par deux événements, l'un sportif, l'autre officiel. Tout d'abord, dans la matinée, se dispute une grande course des garçons de café de la ville, remportée par l'équipe du « Grand Café d'Orient » dont le propriétaire est le sympathique et jovial Paul Mézard.
Course des garçons de café | Mézard et son équipe |
Puis en fin de soirée, a lieu l'inauguration du second buste de Castil Blaze. Cette réplique en pierre, œuvre également du sculpteur Frédéric Viau, fut érigée en août 1942 pour remplacer le buste en bronze réquisitionné pendant la seconde guerre. La cérémonie se déroule en présence du sous-préfet, de la municipalité de la Commune Libre au grand complet et de nombreuses autorités et notabilités cavaillonnaises. C'est le félibre vedénois Marcel Mitan qui prononce le discours inaugural.
Inauguration du buste de Castil Blaze
En 1947 se dispute le premier grand prix de patins à roulettes ouvert aux enfants âgés de neuf à quinze ans. Les concurrents partent et arrivent à Castil-Blaze, après un périple par la place et la rue Gambetta. L'équipe de Castil-Blaze avec dans ses rangs les jeunes Charles Galliana, Émile Morlot, Bernard Bressy, Pierre Louet, etc., fait figure de grande favorite devant celles de Saint-Charles, de La Mairie, de l'Abreuvoir, etc. Mais, au final c'est un jeune Robionnais qui remporte l'épreuve !
Les patineurs de Castil-Blaze | L'heure des récompenses |
Les spectateurs assistent également à un original concours de... triplés ! L'heureuse famille qui présente les trois plus beaux enfants se voit remettre le premier prix d'un montant de cinq cents francs (vingt six de nos actuels euros).
Cette même année toujours, dans la journée du lundi, se tient sur la place une foire commerciale et agricole avec notamment un marché à la volaille et aux escargots. Durant des années, cet éventaire deviendra le grand rendez-vous hebdomadaire des fermiers de la région avant de disparaître victime de l'urbanisation du XXIe siècle.
Le marché à la volaille (Ph. AM Cavaillon)
Lors de la fête de 1948, la place sert de théâtre à la reconstitution parodique du célèbre épisode de l'Histoire de France : « Clovis et le Vase de Soissons ». Dans la version castilblazienne, le maire-druide Claude Maréchal et ses Francs-Bigophonistes s'apprêtent à se partager le (bien maigre) butin pillé chez les commerçants de la place : ustensiles ménagers de la Maison Thomassin et paquet publicitaire géant de cigarettes « Celtique » de chez l'ami Cespo ! Quant à la célèbre relique d'argent de l'histoire, force est de constater que les siècles en ont altéré l'éclat ! Contrairement à nos manuels scolaires, le soldat belliqueux et revendicatif connaîtra un sort moins tragique que celui de son prédécesseur !
Le Vase de Soissons avant... | et après ! (Ph. Coll. M. Berguet) |
En 1950, à l'occasion du quinzième anniversaire de la Commune Libre, « Le Petit Castil-Blaze » annonce que « le dimanche 2 juillet, dans le coquet quartier de Castil-Blaze, éclatera un grand BOUM ! ».
Cinq grandes épreuves sportives sont en effet programmées ce jour-là et tout au long de la journée, entre la rue Pasteur et la rue Gambetta, la place se transforme au fil des heures en autant de terrains de compétitions.
Dès neuf heures, ont lieu des courses de poneys réservées aux enfants âgés de six à huit ans. Organisées par « L'Écurie Lassalle » (cours Gambetta) elles se disputent par catégories d'âge, entre la rue Gambetta et la place, aménagées en hippodrome !
À onze heures, est donné le départ du quatrième grand prix de patins à roulettes, remporté (enfin) par l'équipe de Castil-Blaze dans une ambiance survoltée.
À quinze heures, « L'Étoile Sportive Cavaillonnaise » organise un grand critérium cycliste auquel participent quelques-uns des meilleurs coureurs régionaux parmi lesquels, l'enfant du pays, René Milhaud, propriétaire du « Café Glacier », sur le cours Gambetta. Le matériel est gracieusement fourni par Jean Fonticelli, marchand de cycles bien connu de la place de la Mairie. Sur un circuit aussi réduit, les concurrents deviennent de véritables casse-cous !
À dix-sept heures, se déroulent de spectaculaires courses de scooters, présentées par Roger Maynard, spécialiste en cycles et motos, avenue des Écoles (actuelle rue Victor Basch). Des épreuves de vitesse, poursuite, fond, kilomètre contre la montre sont inscrites au programme, garantissant au public des moments de frissons et d'émotions fortes.
Le lundi en fin de soirée, le jeu radiophonique « Miss d'un jour », parodie la célèbre émission radiodiffusée « Reine d'un jour » du populaire Jean Nohain. À cette occasion, la miss de l'année reçoit de nombreux cadeaux de la part des commerçants de la place.
Le jeune Cavaillonnais Olivier Guillaumont publie un livre qui intéressera peut-être les lecteurs de notre blog. Afin que vous puissiez en juger, vous visualiserez l'ouvrage en cliquant ci-dessous sur le lien des « Editions Guérin ». Vous y verrez aussi le déroulement de la construction du livre sous la forme d'un film intitulé « Naissance d'un livre ».
Une présentation du livre est prévue le samedi 2 juin 2012 à 18 h 00 par l'auteur à la librairie Le Lézard Amoureux à Cavaillon, 28 boulevard Emile Zola.
Le livre sur le site des Editions GUERIN
La 1e phase des travaux du cours Gambetta vient de s'achever. A cette occasion, les commerçants du cours organisent une journée festive le samedi 12 mai, avec la participation des associations de la ville. Au programme : mise en eau du canal, assiettes tapas à 3 euros le long du cours, animations musicales, course de garçons de café et grande soirée Disco... L’association Cavaillon Action Commerce vous invite à venir découvrir ces animations :
Samedi 12 mai 2012 à partir de 11 h 00
sur le cours Gambetta
Association « Orgue en Avignon »
Le Jour de l'Orgue en France 17, 18, 19 et 20 mai 2012
Cette manifestation est initiée par l’association Orgue en France. A cette occasion, les organistes, qu’ils soient professionnels, amateurs ou étudiants, les facteurs d’orgue, les associations et les classes d’orgue uniront leurs efforts pour valoriser le patrimoine organistique français à travers de nombreuses manifestations qui pourront notamment être visibles sur le site Internet d’Orgue en France.
Jeudi 17 mai à 11 h 30
Eglise Saint-Ruf d’Avignon
Concert d’orgue
Patrice Lorin, orgue
Vendredi 18 mai à 20 h 30
Eglise du Pontet
Concert d’orgue
Régis Foucard, orgue
Samedi 19 mai à 16 h
Cathédrale de Cavaillon
Concert d’orgue
Marie Escoffier, Chantal Lamoureux, Frédéric Barrot, Frédéric Monier, orgue
Samedi 19 mai à 18 h
Eglise de Caumont-sur-Durance
Concert d’orgue
Marie Escoffier, Chantal Lamoureux, Frédéric Barrot, Frédéric Monier, orgue
Samedi 19 mai à 20 h 30
Eglise Notre-Dame de l’Observance de Carpentras
Concert chœur et orgue de Haendel à Queen
Les Berlinger’s – Ensemble Vocal du Conservatoire de Carpentras
Jacques Rey, orgue accompagnement du chœur
Frédéric Durand, direction Luc Antonini, orgue soliste
Organisé dans le cadre de La Route des Orgues
Dimanche 20 mai à 11 h 30
Métropole Notre-Dame-des-Doms d’Avignon
Concert d’orgue
Marie Escoffier, Chantal Lamoureux, Frédéric Barrot, Frédéric Monier, orgue
Dimanche 20 mai à 14 h 30
Eglise Saint-Didier d’Avignon
Concert d’orgue
Frédéric Barrot, Frédéric Bentz, orgue
Dimanche 20 mai à 16 h
Collégiale St Agricol d’Avignon
Concert hautbois, violoncelle, percussions et orgue à deux et quatre mains
Transcription pour percussions et orgue de Pierre et le Loup de Serge Prokofiev.
Du Quatuor pour la fin du Temps d’Olivier Messiaen : Louange à l’Eternité de Jésus
et transcriptions pour orgue d’œuvres de Debussy, Poulenc...
Patrice Barsey, hautbois Marie-Françoise Bonin-Antonini, percussions Walter Grimmer, violoncelle Lucienne Antonini, Luc Antonini, Jean-Pierre Lecaudey, orgue
Organisé dans le cadre des Journées Messiaen
Actions de sauvegarde
Le pont-aqueduc de la Canaù
Protection au titre des Monuments Historiques
Actions de mise en valeur
Voyages au centre de la toile
Exposition du 17 septembre au 5 novembre 2011
Restaurations
Le tableau de la Crucifixion retrouve la cathédrale
L'autel de la chapelle des évêques
Le tabernacle de la chapelle Sainte-Marie-Madeleine
Bon de souscription
Peintures murales dans l'église Saint-Paul à Cheval-Blanc (84)
Les peintures murales de l'abbé Roy à Cavaillon et Cheval-Blanc
La chapelle de l’hôpital de Cavaillon et l’église de Cheval-Blanc ont en commun de posséder des peintures murales figuratives réalisées par l’abbé Marcel Roy vers le milieu du XXe siècle, peintures qui, par le plus grand des hasards, font aujourd’hui l’objet de projets de restauration.
La chapelle de l’hôpital fut construite en même temps que l’établissement hospitalier inauguré en 1907. Elle comprend une nef séparée du chœur par un arc triomphal sur le haut duquel est peinte en grisaille sur un fond sombre la montée du Christ au calvaire, tombant sous le poids de la croix que deux hommes l’aident à porter. A l’arrière plan, un cavalier tenant une lance contemple la scène. Sur la gauche, trois femmes de profil dont deux agenouillées tendent les bras vers le Christ. A droite, deux hommes lui jettent des pierres qu’ils tiennent dans la main. Une inscription (« avec lui » et « en lui »), sous chacun des groupes.
L’église de Cheval-Blanc fut à l’origine une chapelle rurale édifiée vers 1650, élevée au rang d’église paroissiale en 1744 puis peu à peu agrandie et dotée d’un clocher en 1851. Sur l’abside du chœur, entre deux fenêtres ornées de vitraux, une peinture représente le titulaire de l’église, saint Paul, terrassé sur le chemin de Damas, genoux à terre, lâchant de la main droite les guides de son cheval qui se cabre. Au-dessus, le Christ en gloire, peint dans une mandorle, entouré des symboles des évangélistes. Deux grandes frises partent du sol jusqu’à la voûte, dont une sur l’intrados de l’arc triomphal. Une frise horizontale est peinte à hauteur d’homme sur le soubassement du chœur. Ces figures sont peintes en camaïeu de jaune et de marron sur un fond beige clair.
L’auteur de ces peintures murales et leur date de réalisation nous sont connus pour Cheval-Blanc grâce à une feuille paroissiale écrite par l’abbé Vallien, curé de ce village, en 1947, dans laquelle il donne la chronologie des transformations qu’il apporta à l’église (1946 : décoration du sanctuaire, 1947 : édification d’un nouvel autel) et une lettre de remerciements adressée aux généreux souscripteurs.
Quant à Cavaillon, la chapelle de l’hôpital figure dans la liste des œuvres de l’abbé Roy dressée à l’occasion d’une exposition à Avignon en 2000, sans mention de la date d’exécution. Il est possible que ces peintures aient été faites pendant son séjour à Cavaillon (1943-1947), ou lors de la construction de la chapelle Sainte-Bernadette dont il réalisa les vitraux (1960).
Le catalogue de cette exposition nous donne quelques notes succinctes sur la vie et l’œuvre de l’abbé Marcel Roy (1). Né le 5 avril 1914 à Avignon, il entre à l’école des Beaux-Arts de cette ville et prolonge ses études à l’Académie de Bruxelles, puis exerce le métier de peintre décorateur.
Sous l’occupation allemande, il s’engage dans l’équipe des cahiers de Témoignage Chrétien, mouvement clandestin de résistance de 1941 à 1944. Il entre au grand séminaire d’Avignon et est ordonné prêtre en 1943, avec une première fonction de vicaire à Cavaillon d’octobre 1943 à juillet 1947.
Nommé en 1951 aumônier du Pensionnat des Frères des Ecoles Chrétiennes, il est mis en 1957 à la disposition du petit séminaire. Il est délégué à la culture en 1982. Il décède le 15 juin 1987.
L’art monumental tient une grande place dans l’œuvre de l’abbé Roy :
- peintures murales au petit séminaire d’Avignon, chapelle du couvent de l’Immaculée Conception, Notre Dame de Lumière, maison des prêtres de Béthanie ;
- vitraux des églises du Sacré-Cœur et de Saint-Joseph à Avignon, Notre-Dame de la vigne à Cairanne, chapelles de la clinique Masquin, du Mont Serein, du séminaire Saint-Roch à Montpellier, etc.
L’archevêché d’Avignon possède plusieurs tableaux peints par l’abbé Roy. Il participa à de nombreuses expositions, dont le Salon International d’Art sacré à Paris en 1983, et exposa à la Chapelle du Grand Couvent à Cavaillon en 1977.
Prêtre et artiste, l’abbé Roy confiait à une revue en 1987 : « Quand je peins, je crée quelque chose de nouveau, mais il n’y en a qu’un qui est créateur, c’est Dieu… alors en créant, je conjugue le Verbe et mon action devient divine ».
Il faut souhaiter que la restauration des peintures murales de Cavaillon et Cheval-Blanc soit une occasion de redécouvrir ce prêtre et artiste exceptionnel que fut l’abbé Marcel Roy. Ses peintures sont de plus les seules peintures religieuses faites à Cavaillon et Cheval-Blanc au XXe siècle.
(1) « L’art religieux au XXe siècle en Avignon, chapelle de l’Oratoire, 7-17 septembre 2000 »
Raymond Escoffier
Merci aux personnes qui nous ont envoyé les photos et cartes postales ci-dessous.
depuis le 01/11/2010