Concert donné au profit de la paroisse
Kabellion Histoire & patrimoine de Cavaillon
Sauvegarde & mise en valeur du patrimoine cavaillonnais
Concert donné au profit de la paroisse
Proposé par ORGUE EN AVIGNON
en partenariat avec KABELLION
Guillaume ANTONINI, violon
Walter GRIMMER, violoncelle
Luc ANTONINI, orgue
(Orange le 26 mai 2013)
PROGRAMME
Prélude et Fugue en La mineur BWV 543 pour orgue.
Extrait de la Partita II en Ré mineur BWV 1004 pour violon seul:
Chaconne
Toccata et Fugue en Ré mineur BWV 565 pour orgue.
Suite N°3 en Ut majeur BWV 1009 pour violoncelle seul:
Prélude
Allemande
Courante
Sarabande
Bourrées I et II
Gigue
Extrait des VI Sonates pour violon et clavecin:
Sonata III en Mi majeur BWV 1016:
Adagio
Allegro
Adagio ma non tanto
Allegro
(adaptée pour violon, orgue et violoncelle)
Prix d'entrée: 10 €
Renseignements: www.orgueenavignon.org
www.kabellion-leblog.fr (contact)
CONFÉRENCE
SAMEDI 15 JUIN à 14h30
Salle Bouscarle à Cavaillon
LOUIS MALACHIER (1823-1900)
LE MEUNIER SCULPTEUR DE LACOSTE
par Yves Le Mahieu
Son installation à Lacoste lui permet de fréquenter les nombreux carriers qui exploitaient la pierre à côté de son moulin.
Peu à peu, il se met à créer des œuvres de facture naïve et d'inspiration variée, souvent historique, parfois fantastique, ce qui pose le problème non encore résolu des sources auxquelles puisait son imaginaire.
Le fait que ses sculptures, laissées à l'abandon après sa mort à côté de son moulin, et sur les pentes des terrains alentour, aient au fil du temps quasiment disparu, a entretenu bon nombre de légendes sur sa vie et son œuvre.
Établir la biographie du personnage, à partir des éléments incontestables était aussi passionnant que difficile : en effet, l'homme reçut un prénom à l'État-Civil, mais en eut un autre, usuel, tout au long de sa vie.
La conférence retracera la vie du meunier-sculpteur et sera illustrée par de nombreux documents.
NE MANQUEZ PAS CE CONCERT EXCEPTIONNEL…
La XIe Route des Orgues en Vaucluse
et en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur,
organisée par l’association Orgue en Avignon,
passe, cette année, par Cavaillon !
Guillaume Antonini: violon
Luc Antonini: orgue
Walter grimmer: violoncelle
Guillaume Antonini
débute le violon à l’École Nationale de Musique de la ville de Nîmes et obtient en 1995 une médaille d’or de violon et de musique de chambre, ainsi que le Grand Prix de la ville de Nîmes. Puis il intègre le Conservatoire National de Région de Boulogne-Billancourt où il obtient en 1999 un premier prix de violon et de musique de chambre. Parallèlement il se perfectionne auprès de Jean-Jacques Kantorow à Rotterdam et reçoit, en 2000, le deuxième prix du concours de cordes d’Épernay. Il obtient au cours de l’année 2004 le Diplôme National d’Études Supérieures Musicales du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon.
Guillaume Antonini est premier violon dans le Quatuor Leonis, créé en 2004, qui en 2006 gagne le troisième prix de la Fondation « Geneva International Music Competition » ; suivront de nombreux concerts à la Salle Pleyel et au Théâtre du Châtelet à Paris, au Festival Santa Cecilia à Rome et au Festival de Musique de Chambre de Norfolk en Amérique du Nord. En 2008, Olivier Py fait des quatre musiciens des « artistes en résidence » au Théâtre National de l’Odéon à Paris. Cette année, ils débutent une résidence au théâtre de la Cartoucherie à Paris. De plus, Guillaume Antonini est membre de l’ensemble de jazz Swing de Paris.
Walter Grimmer débute l’étude du violoncelle dans la classe de Franz Hindermannet à 15 ans, entre au Conservatoire de Zurich et suit les cours de Richard Sturzenegger. Il obtient le diplôme de la Confédération Suisse pour l’enseignement et le diplôme de virtuosité. Pendant plusieurs années, il suit les master-classes de Maurice Gendron, d’abord à Sarrebruck, puis à Paris. Les cours de perfectionnement de Pablo Casals et Enrico Mainardi à Rome complètent sa formation musicale.
À 26 ans, Walter Grimmer est premier violoncelle solo de l’orchestre Symphonique de Berne, sous la baguette de Paul Klecki et Charles Dutoit. Il quitte l’orchestre en 1971 pour rejoindre le Quatuor de Berne. Membre du Quatuor de Berne et soliste de la Camerata de Berne, il fait de nombreuses tournées au Japon, en Chine, en Corée, aux USA, dans l’ex-URSS. De 1994 à 1999, il s’est régulièrement produit avec l’Ensemble Accroche Note de Strasbourg. Il participe à de nombreux festivals.
Il crée des œuvres de musique de chambre et des concertos ; beaucoup lui sont dédiés. Soliste et chambriste, Walter Grimmer est aussi à l’aise dans la musique contemporaine que dans les ouvrages classiques et romantiques. Il a enregistré, notamment, l’intégrale des œuvres de Mozart et de Schubert pour trio et duo, ainsi que les Sonates de Brahms. De 1966 à 1987, Walter Grimmer enseigne au Conservatoire de Berne, puis, jusqu’en 2002, au Conservatoire de Zurich. Il est invité à donner des master-classes dans le monde entier.
Walter Grimmer a édité « L’art du violoncelle », le testament artistique de Maurice Gendron.
Luc Antonini commence des études musicales dans sa ville natale avant d’entrer au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient six Prix dont celui d’orgue à l’unanimité.
Il débute très vite une carrière de concertiste qui le mène dans les plus grandes villes d’Europe et dans les festivals les plus prestigieux. Il enseigne l’orgue au Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier-Agglomération. Il est titulaire de l’orgue Barker et Verschneider de la Collégiale Saint-Agricol d’Avignon, et co-titulaire de l’orgue doré italien de la Métropole Notre-Dame des Doms à Avignon.
Fondateur et Président de l’Association Orgue en Avignon et directeur artistique du Cycle de Musiques Sacrées du Festival d’Avignon, il contribue ainsi à la mise en valeur et au rayonnement du Patrimoine Historique des orgues d’Avignon et de sa Région. Son vaste répertoire lui permet d’aborder une littérature très variée du 17ème siècle à nos jours. Il a par ailleurs enregistré plusieurs CD toujours unanimement salués par la critique.
Luc Antonini est aussi compositeur. Il a écrit plusieurs messes ainsi qu’une série de plusieurs pièces pour orgue soliste intitulées « Dialogus ». Il a écrit une œuvre pour quintette à vent et piano, qui a été créée en 2008 à Avignon dans le cadre des commémorations du Centenaire de la naissance d’Olivier Messiaen. Il a orchestré les « Trois Danses pour orgue » de Jehan Alain, créées par l’Orchestre National du Capitole de Toulouse dans le cadre du Festival 2007 Toulouse les Orgues. Une ultime version révisée de cette orchestration fut interprétée en décembre 2011 par l’Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence sous la direction de Benjamin Ellin. Les Trois pièces pour orgue, « Prélude », « Interlude » et « Postlude » d’après la « messe Lux et Origo » viennent d’être éditées aux éditions Doblinger, à l’initiative de European Cities of Historical Organs, dans le recueil intitulé Nuovi Fiori Musicali.
AU PROGRAMME DE CE CONCERT
Prélude et fugue en La mineur BWV 543 pour
Extrait de la Partita II en Ré mineur BWV 1004 pour violon seul: Chaconne
Toccata et fugue en Ré mineur BWV 565 pour orgue
Suite N°3 en Ut majeur BWV 1009 pour violoncelle seul : Prélude, Allemande, Courante, Sarabande, Bourrées I et II, Gigue
Extrait des VI Sonates pour violon et clavecin : Sonata III en Mi majeur BWV 1016 : Adagio, Allegro, Adagio ma non tanto, Allegro (adaptée pour violon, orgue et violoncelle).
Tarif unique : 10 €
Renseignements : www.kabellion-leblog.fr et www.orgueenavignon.org
À l'initiative de l'Association ORGUE EN FRANCE, la première édition du Jour de l’Orgue, en 2012, a remporté un réel succès avec plus de 600 manifestations et a réuni des dizaines de milliers d’auditeurs.
Exceptionnellement cette année, cet événement national viendra s’adosser au Jour Mondial de l’Orgue (6 Mai), initié par la cathédrale Notre-Dame de Paris, dans le cadre de son 850e anniversaire, qui souhaite mettre en valeur l’orgue et fédérer des centaines de lieux dans les cinq continents.
Le Jour de l'orgue a obtenu le soutien et le parrainage de la Ministre de la culture et de la communication.
Comme l'an dernier, KABELLION participe à cette manifestation nationale, en collaboration avec ORGUE EN AVIGNON et avec Les Amis de l'Orgue de Robion.
DIMANCHE 5 mai à 16H
Cathédrale Saint-Véran de CAVAILLON
Ada BONORA, mezzo-soprano
Frédéric BARROT, titulaire de l'orgue de l'église
Saint-Symphorien-les-Carmes d'Avignon.
Au programme :
Benedetto MARCELLO (1686-1739)
Fugue en sol (orgue )
Girolamo FRESCOBALDI (1583-1643)
Toccata per l'Elevazione (orgue)
Antonio VIVALDI (1678-1741)
Nisi Dominus (orgue et voix d'alto)
Gabriel FAURÉ (1845-1924)
Salutaris (chant et orgue)
César FRANCK (1822-1890)
Andantino (orgue)
Camille SAINT-SAËNS (1835-1921)
Ave Maria (chant et orgue )
Maurice DURUFLÉ (1902-1986)
Pie Jesu (chant et orgue)
Déodat de SÉVERAC (1872-1921)
Petite suite scholastique (orgue)
Salve Regina (chant et orgue)
Libre participation aux frais
DIMANCHE 5 mai à 18H
Église de ROBION
Michel TESTENIÈRE, trompette
Jacques REY, orgue
Au programme:
J. CLARKE (1674-1707) :
Trumpet Voluntary (Marche du Prince de Danemark)
D. BUXTEHUDE (1637-1707) :
Vater unser, Herr Christ, Herr Jesu Christ.
M. GREENE (1695-1755) :
Trumpet Tune
J.-S. BACH (1685-1750) :
Nun komm, der Heiden Heiland ; Gelobet seist du, Jesu Christ ; Jesu meine Freude ; Wenn wir in höchsten Nöten sein-Herr ; Wo soll ich fliehen hin .
J.-B. LŒILLET (1688- ?) dit LŒILLET de GAND : Sonate en si b
D. BUXTEHUDE (1637-1707) : Prélude et Fugue en Fa # mineur.
H. PURCELL (1659-1695) : Sonata in Si b maggiore
J.-S. BACH (1685-1750) : Trio en do mineur.
W.-A. MOZART (1756-1791) : Agnus Dei de la Messe du Couronnement.
NAUSS (fin XVIIIème) : Prélude, Aria, Fugue.
J.-J. MOURET (né à Avignon) (1682-1738) : Rondeau des Symphonies pour le Roy
Libre participation aux frais
SORTIE
Jeudi 4 avril 2013
« Visite de Barbentane »
Départ en covoiturage de la place du Clos à 13H ou rendez-vous à l'Office de Tourisme de Barbentane à 14H pour la visite du village. (Durée 1H30 à 2 H).
À 16H30, début de la visite du château (durée 45 minutes).
Tarif : 9€ par personne
Inscription et chèque à l'ordre de Kabellion, à envoyer à :
Anne-Marie Escoffier, 1029 Ancien Chemin du Vieux Taillades,
84300 Cavaillon.
Renseignements au 04-90-78-17-20
***
"Le Château de Barbentane, surnommé Le Petit Trianon du Soleil fut construit à partir de 1674 par l'architecte Louis-François de la Valfenière pour n'être achevé dans son état actuel qu'à la fin du XVIIIe siècle. C’est en effet à Joseph-Pierre Balthazar de Puget, Marquis de Barbentane, Ambassadeur du Roi Louis XV à Florence de 1768 à 1788, que l’on doit la somptueuse décoration des pièces de réception, ornée de stucs et de marbres de Carrare, constituant un cadre exceptionnel pour un riche mobilier d’époque Louis XV et Louis XVI que l’on peut toujours admirer. Le château est entouré de terrasses à l’italienne ornées de motifs sculptés, dominant un parc planté de platanes tricentenaires. Cette demeure, considérée comme le plus italien des châteaux de Provence, a traversé sans dommage la période révolutionnaire. Elle est toujours habitée par le Marquis de Barbentane qui s’efforce d’en assurer la continuité." (O.T. Barbentane)
-----------------------------Fiche à copier et à envoyer : -----------------------
Nom et prénom :
Adresse :
N° de téléphone : portable:
Nombre de personnes……. Demande de covoiturage……..
Chèque: ……€
Propose des places de voiture (nombre) :
Cocher la case:
CONFÉRENCE
Samedi 16 Mars 2013
Salle Bouscarle - 14 h 30
« Le costume comtadin »
"Marie-Paule Brès, issue d'une génération de Comtadins développe très tôt une passion pour son appartenance familiale au Comtat Venaissin et à tout ce qui s'y rattache.
Dès l'adolescence elle s'initie au costume comtadin, à son histoire et à sa confection après des recherches très approfondies sur la manière de le porter, dans le milieu rural particulièrement."
Au cours de cette conférence, elle expliquera les costumes portés dans le Comtat aussi bien par les enfants que par les adultes, dans différentes circonstances.
Marie Paule Brès est née et réside à Pernes-les-Fontaines. Comtadine « dóu pedas », elle animera la présentation en costume.
Automobilistes, attention!
Le Carnaval partira de la place du Clos à 15h,
nous vous conseillons donc d'éviter ce secteur
pour vous rendre à la salle Bouscarle samedi...
Né le 18 décembre 1726 à Cavaillon, fils d’Antoine, maçon qui travaille à l’attique de l’hôtel de ville et de Thérèse Farland, André Hyacinthe Sabatier voulant se perfectionner dans l’art d’écrire va à Paris en 1752 ; il devient le précepteur d’un des fils naturels du prince de Soubise et publie « Odes nouvelles et autres poésies ».
Grâce à son talent, il est admis dans les meilleurs cercles et salons. Ses écrits plaisent plus que ses poésies lyriques. On lui doit un « Poème sur la bataille de Lutzelberg » (1758) où le prince de Soubise, Charles de Rohan, bat l’armée de Hanovre, une Ode à Mgr le Dauphin sur le bonheur des Peuples (1766) et « Le discours sur le préjugé qui note d’infamie les parents des suppliciés » (1769) ; ce texte sera reconnu comme l’une de ses meilleures productions. Bref, ce méridional se fait une bonne réputation dans les milieux littéraires. Surnommé « le Pindare (1) cavaillonnais », Sabatier est nommé professeur d’éloquence au prestigieux collège royal de Tournon de 1768 à 1776, après la suppression des Jésuites en 1763. A l’arrivée des Oratoriens en 1776, le professeur retourne à Paris où il est pensionné du roi.
Malheureusement les espérances qu’il laissait promettre par ses œuvres ne l’élevèrent pas très haut. La critique d’alors est partagée. Pour l’un « depuis Rousseau aucun poète n’avait touché avec plus de succès ». Pour l’autre il écrit « dans un style, froid, amphigourique, sec… ».
Mais c’est aussi un Provençal ; il écrit : « La France a d’autres provinces chansonnières… Il n’y a point d’idiome en France plus riche, plus doux, dont les mots soient si expressifs, si pittoresques, & par conséquent plus propres à la Poésie, que le Languedocien…».
Toujours lyrique, il écrira une « Ode à la ville de Marseille, au sujet de la statue équestre qu'elle doit élever au roi dans la principale place formée sur le terrain de l'arsena », « une Oraison funèbre » à la mort de Louis XV. Ses œuvres portent aussi sur « Humbert II ou la Réunion du Dauphiné à la France ». Des Discours, des Odes en chant complètent sa prolifique production…
Collaborateur du « Journal de la Langue Françoise » qui le salue dans son premier numéro de 1784, il sera le maître du révolutionnaire exalté Charles Barbaroux.
La Révolution le trouve dans sa ville natale où il se laisse entraîner par les idées du moment. Il a 67 ans. C’est un homme de grande taille, 1,76 m aux cheveux gris, les yeux bleus, un petit nez et une bouche moyenne dans un visage rond ; il habite rue Egalité (rue Raspail).
En 1794 il fait partie du sévère Comité de Surveillance dont les douze membres ont été choisis par le rigoureux représentant en Mission, Etienne Maignet parmi les patriotes ; ils traquent les émigrés et suspectent les négligents. La Révolution aime les discours enflammés, flatteurs avec des références classiques ; c’est l’affaire de Sabatier ; il en prononce un, « vraiment digne de la sublimité », relatif à l’Être Suprême qui sera imprimé dans le Courrier d’Avignon . Son engagement politique lui permet d’obtenir un certificat de civisme dont il a fait « la preuve sans équivoque». Son autorité et sa renommée aident à la libération de détenus dont l’épouse du maire Dupuy, enfermée à Avignon.
La détérioration d’un arbre de la Liberté, est l'occasion pour Sabatier de partir dans des envolées lyriques propres à réchauffer les âmes tièdes : « Un cri d’indignation a retenti dans toute la commune, l’arbre sacré de notre régénération a été outragé ; la Liberté en deuil a gémi un instant couvert d’opprobres et tous les vrais enfants, pénétrés d’une douleur profonde, l’ont exhalée par des gémissements sincères qu’ils ont déposés dans le sein de leurs magistrats en invoquant la vengeance nationale sur les mains sacrilèges qui ont osé attenter dans les ténèbres à l’auguste symbole de leur divinité favorite ».
Le 3 août 1794, le représentant en mission Maignet, « instrument sans pitié du Comité de Salut Public », met en place les nouvelles autorités municipales. Cette épuration installe des citoyens choisis après enquête parmi « les patriotes, les plus énergiques pour réorganiser les autorités constituées de Cavaillon ». Sabatier sera le premier désigné.
On a beau changer les hommes, les problèmes demeurent ; les réquisitions continuent. Prévue par roulement de deux décades, Sabatier laisse régulièrement sa place, « le temps de la Présidence ayant expiré », le 23 août 1794.
Pendant son court mandat, il s’adresse ainsi à ses collègues : « Citoyens collègues, vous avez été pénétrés de l’indignation la plus vive au récit des attentats du Catilina de la France, Robespierre; cet homme audacieux autant qu’hypocrite n’avait renversé le trône des Capet que pour s’y asseoir; et vous avez applaudi à l’énergie du courage, à la grandeur et à la sagesse des mesures de vos représentants qui ont su rendre vains les efforts du tyran et de ses complices. Je propose une adresse de félicitations à la Convention Nationale pour avoir découvert la conspiration de Robespierre et le juste supplice des conjurés ».
On peut s’étonner de la place occupée par le poète. Il faut savoir que d’une part Mainier entendait mener une politique culturelle et que d’autre part, un de ses commissaires les plus ardents, Jean Antoine Ruchon, un Cavaillonnais était le propre neveu de Sabatier (fils d’Angélique, sœur d’André).
Sabatier part ensuite en 1796 à l’Ecole Centrale du Var comme professeur de Belles Lettres, puis professeur d’Histoire et d’Humanités à celle de Carpentras. Ces établissements nouvellement créés engagent des professeurs de valeur. Le rhétoricien continue à s’intéresser aux beaux discours ; dans celui de la distribution des prix de l’Ecole Centrale du Vaucluse en l’an VI, il salue le génie grec. En 1801, ces Ecoles deviennent Lycée ; Sabatier qui a 75 ans se retire à Avignon chez son neveu Ruchon.
Une nouvelle académie, l’Athénée, y est fondée en 1801. Sabatier, « dont le zèle et les connaissances distinguées honoreront cet établissement », est l’un des membres fondateurs ; il continue d’écrire, en particulier lorsque l’Athénée décide d’élever à Fontaine de Vaucluse une colonne en l’honneur de Pétrarque. Il pense même à un opéra sur cet auteur qui pourrait être confié à Méhul.
Puis sa santé s’altère au point qu’il ne peut venir lire ses poèmes à l’Athénée. Membre de l’Académie des Belles Lettres de Marseille, correspondant de la société agricole, commerciale et littéraire de Carpentras, le gouvernement lui accorde une pension annuelle de cinq cents francs payable de mois en mois sur la caisse du Trésor. Il n’en jouit pas longtemps puisqu’il meurt le 16 août 1806, 6 rue Viéneuve chez son neveu à qui il laisse une petite fortune. Son talent lui valut de figurer sur le Dictionnaire Universel du XIXe siècle. Ses œuvres, étalées sur près de trente ans ont été imprimées en deux volumes à Avignon en 1779.
André Hyacinthe Sabatier avait de l’intelligence, de l’éloquence et de la générosité. C’est aussi un parisien. Même s’il a écrit un « Discours touchant de l’influence de l’agriculture sur les mœurs », il reste loin des réalités. Sa conviction dans un nécessaire changement de société l’a amené à prendre pendant un court temps des responsabilités politiques, mais il reste un poète qui écrit avec facilité et bon goût.
Jean Giroud
(1) Pindare, poète lyrique grec (500 av. J-C).
(2) Il y déclare, après avoir traité le clergé « d’infâme corrupteur, hommes tirés du bourbier des vices » : « Être des Êtres, ne permet pas que les vices et les erreurs viennent ternir ton image ».
(3) Maignet se fera connaître pour sa cruauté à Bédoin et à Orange (plus de 300 guillotinés).
Restauration de trois partitions de la cathédrale
décembre 2012 à mars 2013
Publications
"Nos soldats témoignent" et "Castil-Blaze"
Cheval-Blanc
Restauration du choeur et d'une tapisserie
décembre 2012
Sortie à Aix-en-Provence
Triptyque du Buisson Ardent avec Marie-Claude Léonelli
Musée Granet et Saint-Jean-de-Malte
6 décembre 2012
Croix de mission
recherches
septembre, octobre et novembre
Conférence: L'art au service de la mémoire
par Roberto Forniès-Alaiz
17 novembre salle Bouscarle
Foire de Cavaillon
Stand
9-12 novembre 2012
Restauration de la châsse de Saint Véran et dépôt des reliques
8 novembre 2012
Colloque
Cavaillon au Moyen Âge
Missa Gotica par l'Ensemble Organum
18-19-20 octobre 2012
Sortie à Montpellier
Visite de la ville et exposition Le Caravage
28 septembre 2012
Prix Paul Faucher décerné à Jean Giroud
Académie de Vaucluse
6 octobre 2012 à la Mairie d'Avignon
Journées du Patrimoine
Visite guidée de la cathédrale
Expositions: "la Crucifixion" et "L'Orgue au fil du temps"
Concert d'orgue et chant par David Sénéquier
15 et 16 septembre 2012
Forum des Associations
8 septembre 2012
Reconnaissance des reliques de Saint Véran
8 septembre 2012 à la cathédrale
Participation à la Messe de la Saint Éloi
15 juillet 2012 à la cathédrale
20e anniversaire ACJP
participation au Colloque
24 juin 2012 Salle du Grenier
Conférence Le Jardin d'Albertas
Par Louise Leates
Samedi 9 juin 2012 à Cavaillon
Concert à la cathédrale
Jour de l'Orgue en France
par les organistes d'Orgue en Avignon (Marie Escoffier, Chantal Lamoureux, Frédéric Barrot et Frédéric Monier)
Samedi 19 mai 2012 à Cavaillon
Conférence Joseph Delteil
Par Gladys Bouchard
Samedi 12 mai 2012 à Cavaillon
Un deuxième Hôtel d'Agar à Cavaillon
Par Christian Morand, Jean Giroud et Dominique Gros
Samedi 21 avril 2012 à Cavaillon
Conférence Castil-Blaze
Histoire d'un quartier
Par Jean Giroud et Jean-Claude Pieri
Samedi 14 avril 2012
Salle Bouscarle (Cavaillon)
Colloque
Cavaillon au Moyen Âge
Par François Guyonnet
18-19-20 octobre 2012
Conférence: Quartier Castil-Blaze
par Jean-Claude Piéri et Jean Giroud
samedi 14 avril
Salle Bouscarle
Accrochage du tableau "La Crucifixion"
Cathédrale Saint-Véran: chapelle Saint-Joseph
après restauration
5 avril 2012
Centenaire du poème Lou Camin de Sant Jaque
Prouvençau de Cavaioun
Ville de Cavaillon
Samedi 24 mars 2012
Sortie à Salon-de-Provence
Jeudi 22 mars 2012
Concert de musique baroque
Les Amis de Purcell, direction Patrice Boinet
Dimanche 18 mars 2012
Cathédrale de Cavaillon
Conférence 14-18 Nos soldats témoignent
Par Jean Giroud
Samedi 10 mars 2012
Cavaillon
Conférence Esprit Fléchier
Par Hélène Moreau
Samedi 18 février 2012
Cavaillon
Conférence Le Bailly de Suffren
Par le Dr Guy Rouvière
Samedi 28 janvier 2012
Cavaillon
Sortie à L'Isle-sur-la-Sorgue
Visite de la collégiale
Jeudi 26 janvier 2012
Le concert des Rois
Par David Sénéquier (orgue et chant) et les chorales locales sous la direction de Régine Jouve
Dimanche 8 janvier 2012
Cathédrale de Cavaillon
Les activités de Kabellion en :
2010 (et avant)
CONFÉRENCE
Samedi 16 février 2013
CAVAILLON - Salle Bouscarle - 14h30
par Claude LAPEYRE
C’est une conférence à ne pas manquer !
Claude Lapeyre, ami de René Char qu’il a côtoyé pendant quelque vingt cinq ans, viendra nous faire découvrir l’homme et les poèmes de Char. Le poète, homme de révolte et de colère, ne peut se contenter d’un attentisme passif ; il participe activement à la Résistance. Cette implication politique retentit durablement sur le sens et la forme de sa quête poétique. Claude Lapeyre, spécialiste de René Char sera accompagné de Serge Bec qui nous lira des poèmes de René Char.
depuis le 01/11/2010